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L'empathie, jusqu'où se mettre à la place de l'autre

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Le GROS vous informe du dossier « L’empathie, jusqu’où se mettre à la place de l’autre ? » dans le mensuel Sciences Humaines (juin 2017).

Ce dossier pourrait servir d’introduction à notre journée associative du 10 juin 2017 portant sur « Relation et alliance thérapeutique » avec comme invité Charly Cungi puis des ateliers de mises en situation sur ce qui se joue lors de l’entretien avec le patient.

Au GROS, nous sommes particulièrement sensibles à l’empathie, que nous pourrions rattacher au « care ». Pratiquer l’approche du GROS implique une attention pleine de sollicitude envers les patients. Cela suppose un engagement dans une relation personnelle auprès des personnes que nous accompagnons. Mais cet engagement demande aussi beaucoup d’énergie d’un point de vue psychologique, pouvant conduire à ce qu’on appelle une « fatigue compassionnelle ». La charge émotionnelle émergeant pendant les consultations, et parfois associée à un sentiment d’impuissance vis-à-vis des souffrances vécues et relatées par les patients, peut nous fragiliser, nous qui pratiquons l’empathie au quotidien.

Ce dossier décrit les aspects positifs de l’empathie : avec les notions de coopération, d’attention à autrui, de bienveillance, de sollicitude et de compassion. Sans oublier, ses aspects négatifs : l’empathie étant sélective peut être source d’inégalité, elle peut mener à une forme d’épuisement et peut aller même jusqu’à la manipulation.

Florence Urbain

Pour accéder au dossier : https://www.scienceshumaines.com/l-empathie-jusqu-ou-se-mettre-a-la-place-de-l-autre_fr_644.htm

Publié par Association GROS le