Les préoccupations de santé occupent de plus en plus de place dans nos vies proposant à chacun une vigilance de tous les instants. Manger en contrôlant son poids, bouger en espérant le maintenir, voire le diminuer, les injonctions deviennent obsédantes.
Entre messages préventifs et baromètre de la corpulence, le poids est actuellement l’indicateur de santé majeur. La minceur serait l’idéal à atteindre, le surpoids et l’obésité, des facteurs de risques à combattre coûte que coûte au point d’aggraver parfois la situation initiale.
Les statistiques alarmistes entretiennent les peurs de grossir et l’idée d’un poids standard accessible à tous et garant de la meilleure santé possible. Mais est-ce que la santé peut se résumer à ce principal indicateur en ignorant la complexité d’un équilibre global physique et psychique s’exprimant dans un environnement souvent défavorable ?
Il y a lieu d’interroger la relation entre poids et santé dans les prises en charge des personnes en surpoids ou obèses.
Cela permettrait de lutter contre les stéréotypes négatifs et les préjugés qui entretiennent le mythe d’une santé parfaite accessible à tous, avec de la volonté.
Nous vous proposons de réfléchir ensemble aux limites de ces évidences apparentes grâce aux spécialistes de grande qualité invités à notre rendez-vous annuel et aux échanges qui nous réuniront pendant ces journées.
Au plaisir de vous découvrir ou de vous retrouver.
- Sylvie Benkemoun, Psychologue psychothérapeute Présidente du GROS
